Laura Azarian

"Se comprendre pour avancer"
35 chemin va à la fontaine, 13190 Allauch, France
 
 

Hommes et Femmes face aux inégalités thérapeutiques


Est ce les femmes consultent-elles davantage que les hommes ? Quelles sont les significations de cette disparité ?

Stéréotypes de genre, éducation , conscientisation des émotions ,confiance à un tiers  ,voici quelques réponses à cette disparité .

 

On a tendance à cliver les fonctionnements cognitifs de la femme et de l’homme ,même si quelques différences apparaissent ( taille des parties du cerveau, poids…) , elles ne semblent pas aux antipodes l’une de l’autre .Le fonctionnement du cerveau et le développement de compétence sont surtout influencés par les stéréotypes de genre dès le plus jeune âge  ( une fille joue à la poupée) et par l’éducation « genrée »( une garçon ne fait pas la vaisselle ) .

 

Alors si notre cerveau n’est pas si différent ,pourquoi la gente masculine n’ose pas entamer un travail thérapeutique?

Les hommes ne sont pas en reste, comme le prouve les chiffres sur le suicide, deuxième cause de mortalité chez les hommes âgés de 15 à 29 ans, ils sont davantage confrontés à des dépressions et des burn-out ainsi qu’à des conduites à risque .

 

Là encore ,il est probable que le stéréotype de l’homme viril ,fort et par définition taiseux parceque fort, « n’est pas besoin » de consulter .La difficulté à mettre des mots sur des émotions, serait la principale raison au moindre recours thérapeutique « je me sens mal et pourtant je garde tout à l’intérieur ,j’ai honte de parler ,je ne sais pas parler ,on ne m’a pas appris  » me confie un patient de 39 ans la semaine dernière ,lors de la première séance .

 

Autre explication ,on retrouverait  de la difficulté à tisser un lien de confiance avec son psy ,c’est accepter de se livrer par la verbalisation et de faire tomber l’armure ,forgé depuis le plus jeune âge à un discours restreint au sein de la famille qui rend le dialogue inexistant .Les hommes seraient victimes de ces représentations sociales ; comme prisonniers d’une image de « super-héros »  une antithèse à la vulnérabilité .

 

Laura Azarian 

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